Le Secteur de l’environnement a pour fonction de renforcer l’autodétermination et la compétence des Premières Nations dans le domaine de l’environnement naturel. Pour cela, il s’appuie sur le leadership et l’orientation du Comité consultatif sur l’action en faveur du climat et l’environnement (CCACE) de l’APN et concentre ses efforts sur la promotion des systèmes de connaissances autochtones grâce au soutien du Conseil des gardiens du savoir de l’APN.
Examens environnementaux et réglementaires
En juin 2016, le gouvernement du Canada a annoncé l’examen des principales lois environnementales et de réglementation, notamment la modernisation de l’Office national de l’énergie (ONE), de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE) et de la Loi sur la protection de la navigation (LPN). Les nouvelles Loi sur l’évaluation d’impact et Loi sur la Régie canadienne de l’énergie sont entrées en vigueur en 2019. Sous la direction du CCACE, le Secteur de l’environnement participe à la mise en œuvre de ces lois en engageant un dialogue ciblé avec les Premières Nations visant à déterminer, à confirmer et à appliquer principalement les protocoles, les éléments et les processus nécessaires à une rédaction législative conjointe, y compris le règlement sur les ententes de collaboration avec les Autochtones.
Changement climatique
Compte tenu de l’évolution rapide des conditions climatiques, les Premières Nations peuvent contribuer grandement à l’action mondiale en faveur du climat. Les connaissances communes de leurs membres ‒ en tant qu’observateurs, gardiens et interprètes des écosystèmes ‒ constituent des renseignements précieux pour diriger et compléter l’action contre les changements climatiques. Selon l’orientation du CCACE, le Secteur de l’environnement s’efforce de soutenir les peuples autochtones dans leurs efforts essentiels d’atténuation et d’adaptation face aux conséquences des changements climatiques en vue de favoriser l’évolution vers une croissance et un développement économique plus durables.
Le Comité mixte sur l’action climatique (CMAC) est un groupe technique mixte réunissant dix représentants régionaux des Premières Nations et des représentants de ministères fédéraux. Coprésidé par Tonio Sadik (doctorat, Assemblée des Premières Nations) et Matt Jones (sous-ministre adjoint, Environnement et Changement climatique Canada), le CMAC fournit des conseils techniques à la Cheffe nationale et au premier ministre concernant des approches significatives visant à promouvoir le leadership des Premières Nations dans l’action en faveur du climat. Le CMAC a récemment publié le rapport annuel 2020 du Comité mixte sur l’action climatique.
Espèces en péril – en l’état
La Loi fédérale sur les espèces en péril (LEP) prévoit la protection juridique des espèces sauvages et la conservation de la diversité biologique, conformément aux engagements du Canada en vertu de la Convention sur la diversité biologique. La LEP est également la seule loi fédérale qui reconnaît explicitement le rôle des peuples autochtones dans l’administration et la mise en œuvre de la Loi. L’unité de l’environnement travaille avec des représentants d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) afin d’appuyer l’inclusion directe des intérêts des Premières Nations dans la protection et la conservation des espèces au Canada.
Zones autochtones protégées et aires de conservation
Dans le cadre de l’initiative du Canada « En route vers l’objectif 1 du Canada », l’unité de l’environnement appuie l’affirmation des Premières Nations sur les zones protégées et les aires de conservation dans lesquelles les Premières Nations peuvent exercer leur juridiction sur de vastes étendues de leurs territoires, ainsi que la reconnaissance de ces régions au Canada et à l’étranger.
En outre des questions importantes énumérées ci-dessus, le Secteur de l’environnement continue de travailler avec des représentants des Premières Nations dans divers autres domaines, ainsi qu’en partenariat avec des ministères fédéraux (p. ex. Santé Canada et Ressources naturelles Canada), plusieurs universités (p. ex. l’Université d’Ottawa et l’Université McGill) et des organismes philanthropiques (p. ex. l’Hewlett Foundation). Le Secteur de l’environnement étudie également d’autres domaines de défense d’intérêts et plus de possibilités de collaboration, conformément aux directives des Premières Nations-en-assemblée et du CCACE.