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L’APN demande une action urgente et une participation plus équitable des peuples autochtones à la suite de la COP26 : Conférence des Nations Unies sur le changement climatique

Publié : 17 nov., 2021Nouvelles

RÉSUMÉ :

L’APN a envoyé une petite délégation à la 26e Conférence des Parties (COP26) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui s’est tenue à Glasgow, en Écosse, du 31 octobre 2021 au 12 novembre 2021.

L’APN a participé à de nombreuses discussions mettant en avant le leadership des Premières Nations en matière de climat, notamment par le biais d’une discussion modérée, Turtle Island Climate Action : Declaring Indigenous climate emergencies, diffusée en direct du Pavillon des peuples autochtones le 4 novembre 2021.

L’APN continue de demander au gouvernement du Canada d’inclure la gouvernance, les lois et les priorités des Premières Nations dans son plan climatique.

L’APN exhorte toutes les parties à la CCNUCC à faire pression pour une participation pleine et effective des peuples autochtones à toutes les sessions futures, y compris à la COP 27 en Égypte.

Les Premières Nations occupent une position unique pour diriger les efforts de protection, de conservation et de gestion durable de l’environnement. Elles sont les premières à subir les effets du changement climatique et peuvent être les premières à réagir à cette urgence mondiale.

La COP26 a été une occasion importante de faire progresser le leadership des Premières Nations dans la lutte contre la crise climatique mondiale, conformément à la récente résolution : Déclarer une urgence climatique pour les Premières Nations (AGA 2019), et en accord avec les conclusions du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).


L’Assemblée des Premières Nations (APN) a envoyé une petite délégation à la 26e Conférence des Parties (COP26) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui a eu lieu à Glasgow, en Écosse, du 31 octobre 2021 au 12 novembre 2021. L’APN participe aux négociations internationales sur le climat depuis plusieurs années, notamment dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015.

Alors que nous sortons de la pandémie de COVID-19, il faut que la communauté internationale se penche à nouveau en priorité sur le changement climatique, la perte de biodiversité et ses facteurs structurels, afin de rééquilibrer la relation avec l’ensemble de la Création. Avec des vagues de chaleur, des incendies de forêt et des inondations record dans le monde entier, il n’y a pas de question plus urgente pour l’ensemble de l’humanité.

L’APN continue de demander au gouvernement du Canada d’inclure la gouvernance, les lois et les priorités des Premières Nations dans son plan climatique. Les Premières Nations sont particulièrement bien placées pour diriger les efforts de protection, de conservation et de gestion durable de l’environnement en raison de leur relation réciproque de longue date avec l’ensemble de la Création. La COP26 a été une occasion importante de faire progresser le leadership des Premières Nations dans la lutte contre la crise climatique mondiale, conformément à la récente résolution : Déclarer une urgence climatique pour les Premières Nations (AGA 2019), et en accord avec les conclusions du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

À mesure que nous progressons dans notre travail à l’échelle nationale, l’APN exhorte également toutes les parties à la CCNUCC à prendre des mesures urgentes et transformatrices en matière de climat, et à faire pression pour que les peuples autochtones participent pleinement et effectivement. Le Canada est l’un des rares pays à offrir des badges de délégation à des organisations extérieures au gouvernement fédéral comme l’APN. Même avec des badges, la participation aux réunions de négociation est difficile, exacerbée par la pandémie.

L’APN était représentée à la COP26 par le Chef régional de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve, Paul Prosper, la secrétaire-trésorière de l’Union des Chefs indiens de la Colombie-Britannique (UBCIC), Kukpi7 Judy Wilson, l’analyste des politiques de l’UBCIC en matière de climat, Josh Kioke, et le conseiller principal en politiques de l’APN pour la Direction de l’environnement, des terres et de l’eau, Graeme Reed.

Les points saillants étaient les suivants :

  • Participer au Caucus des peuples autochtones, y compris aux réunions préparatoires, en vue de confirmer un plan de travail triennal actualisé lors de la négociation de la plate-forme des peuples autochtones.
  • Participer à l’événement Indigenous Clean Energy sur le leadership des peuples autochtones en matière d’énergie renouvelable, avec le Chef régional Prosper qui s’est exprimé l’importance d’une optique climatique des Premières Nations.
  • Animer une discussion modérée, Turtle Island Climate Action : Declaring Indigenous climate emergencies, diffusée en direct du Pavillon des peuples autochtones le 4 novembre 2021. Le Chef régional Prosper a été rejoint par le directeur exécutif des United Tribes of Michigan, Frank Ettawageshik, et la présidente du National Congress of American Indians, Fawn Sharp, lors de cette discussion animée par Graeme Reed.
  • Assister au tout premier rassemblement annuel des gardiens du savoir, en appui à 28 gardiens du savoir issus des sept régions socioculturelles autochtones des Nations Unies, qui se sont adressés aux États parties.

Alors que l’APN élabore une stratégie nationale sur le climat, la COP26 a été l’occasion de demander au ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, de veiller à ce que la gouvernance, les lois et les priorités des Premières Nations donnent vie au plan climatique du gouvernement du Canada en s’engageant à « faire du leadership autochtone en matière de climat la pierre angulaire d’un plan climatique renforcé ». « La COP26 a également été l’occasion pour le Chef régional Prosper de rencontrer le ministre Guilbeault, de lui faire part de nos priorités et d’obtenir un engagement de poursuivre un dialogue constructif à l’échelle nationale et internationale.

Priorités à la COP26

L’APN continue de faire progresser plusieurs priorités liées au leadership des Premières Nations en matière de climat, ancrées dans notre résolution : Déclarer une urgence climatique pour les Premières Nations (AGA 2019).

Nos priorités lors de la COP26 étaient les suivantes :

  • Amplifier la voix des Premières Nations et des autres peuples autochtones ainsi que leur leadership en matière de climat sur la scène internationale, tout en soutenant les efforts pour une participation pleine et effective des peuples autochtones à la CCNUCC (Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques);
  • Exhorter le Canada à s’engager à nouveau dans une action climatique urgente et transformatrice, conformément à la résolution des Chefs-en-assemblée de 2019, et à faire progresser ces priorités dans le cadre international;
  • Promouvoir l’utilité d’une optique climatique des Premières Nations pour aider à reconceptualiser les causes profondes du changement climatique et proposer des solutions réimaginées par les Autochtones.

Pour plus d’informations :

Lori Kittelberg
Agente des communications
Assemblée des Premières Nations
604-340-3117 (mobile)
[email protected]