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LA CHEFFE NATIONALE ROSEANNE ARCHIBALD SOUHAITE LA BIENVENUE AU PRESIDENT JOE BIDEN AU CANADA

on mars 24, 2023

OTTAWA, ON – La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), RoseAnne Archibald, est à Ottawa aujourd’hui pour accueillir officiellement le président Joe Biden et la première dame Jill Biden à l’occasion de leur première visite présidentielle au nord de la ligne médicinale.

La Cheffe nationale Archibald assistera au discours devant le Parlement à la Chambre des communes, ainsi qu’au dîner officiel organisé par le premier ministre Justin Trudeau au Centre Shaw.

« J’ai eu le plaisir de saluer en privé le président Biden et de lui serrer la main lorsque nous avons assisté aux funérailles nationales de Sa Majesté la reine Elizabeth II », a déclaré la Cheffe nationale. « Lors de cette visite de travail, j’espère m’entretenir avec le président Biden au sujet du statut international des traités des Premières Nations, notamment du traité de Jay, qui garantit aux membres des Premières Nations un passage libre et sans entrave à la frontière entre le Canada et les États-Unis. »

« Je demande également au président Joe Biden de soutenir les appels à la justice lancés par le groupe de travail sur les FFADA afin de garantir la sécurité et la protection des femmes et des filles autochtones, tant au Canada et qu’aux États-Unis », a conclu la Cheffe nationale.

En outre, l’APN se réjouit de pouvoir collaborer avec le National Congress of American Indians (NCAI) et de réunir les gouvernements tribaux et fédéraux pour une réunion qui n’a que trop tardé et qui s’imposait depuis longtemps. La dernière assemblée conjointe APN/NCAI s’est tenue en juillet 1999 à Vancouver.

La Cheffe nationale RoseAnne Archibald est disponible pour une entrevue sur demande.

 

Personnes-ressources :

Andrew St. Germain
Attaché de presse par intérim
Bureau de la Cheffe nationale
[email protected]

Kamryn Whiteye
Agente subalterne des communications
Bureau de la Cheffe nationale
[email protected]

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Roy WhiteduckLA CHEFFE NATIONALE ROSEANNE ARCHIBALD SOUHAITE LA BIENVENUE AU PRESIDENT JOE BIDEN AU CANADA

LA CHEFFE NATIONALE DE L’APN ACCUEILLE LE RAPPORTEUR SPÉCIAL DES NATIONS UNIES AU CANADA

on mars 2, 2023

Ottawa (Ontario) – Mercredi, la Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), RoseAnne Archibald, a accueilli José Francisco Calí Tzay, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, à l’occasion de sa première visite officielle au Canada.

La Cheffe nationale Archibald a demandé au rapporteur spécial de venir au Canada lorsqu’ils se sont rencontrés à New York, lors de la vingt-et-unième session de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFII) en avril 2022. L’arrivée de M. Calí Tzay à Ottawa marque le début d’une visite de 10 jours qui comprend également des arrêts à Montréal, Winnipeg, Edmonton et Vancouver.

Lors de leur rencontre mercredi après-midi, la Cheffe nationale Archibald a résumé les demandes de l’APN dans le cadre de la visite du rapporteur spécial, en mettant l’accent sur les droits inhérents et issus de traités, la réconciliation économique et la nécessité de tenir le Canada responsable du génocide passé et actuel des peuples autochtones. Les conclusions et recommandations préliminaires du rapporteur spécial seront communiquées lors d’une conférence de presse, vendredi 10 mars, à Ottawa.

« Je souhaite au rapporteur spécial un bon séjour sur l’île de la Tortue, a déclaré la Cheffe nationale Archibald. J’attends avec impatience le 10 mars, date à laquelle il fera part de ses observations pour avancer sur le chemin de la guérison. »

 

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Pour plus d’informations :

Andrew St. Germain
Bureau de la Cheffe nationale
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LA CHEFFE NATIONALE DE L’APN ASSISTE À L’ANNONCE DES RÉSULTATS DE LA PHASE 1 SUR LE TERRITOIRE DE LA PREMIÈRE NATION DE TSESHAHT

on février 22, 2023

Port Alberni (C.-B.) – La Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), RoseAnne Archibald, a eu l’honneur d’assister, en personne, à l’annonce faite mardi par la Première Nation de Tseshaht concernant les résultats de la phase 1 et la découverte de tombes anonymes présumées sur l’ancien site de l’institut résidentiel d’Alberni.

« Nous ne devons jamais perdre notre sentiment d’urgence lorsque nous entendons ces annonces et les récits des survivants, a déclaré la Cheffe nationale Archibald. Il s’agit de la découverte du décès de 67 élèves; 67 enfants qui méritent d’être identifiés et de recevoir une cérémonie appropriée sur leurs terres respectives. »

« Je félicite également les survivants qui ont contribué à faire traduire plusieurs anciens membres du personnel en justice lorsqu’ils ont témoigné des abus sexuels qu’ils ont subis alors qu’ils fréquentaient l’institut d’Alberni, a poursuivi la Cheffe nationale Archibald. Ils ont joué un rôle déterminant dans l’obtention du règlement de 2,8 milliards de dollars pour tous les survivants de l’île de la Tortue. »

La Cheffe nationale Archibald s’engage à défendre les intérêts des Premières Nations et à travailler avec ses collègues dirigeants pour promouvoir les appels à la vérité et à la justice lancés par le Conseiller en chef Ken Watts, notamment pour créer un espace pour les survivants dans le cadre des activités de l’interlocuteur spécial et veiller à ce que l’interlocuteur spécial puisse formuler des recommandations libres et non filtrées fondées sur les commentaires des Premières Nations et des survivants dans son rapport final.

« Chaque fois qu’une communauté sollicitera ma présence, je serai toujours là pour la soutenir dans sa quête de justice, a conclu la Cheffe nationale Archibald, qui continue de plaider en faveur de la création d’un Fonds national de guérison qui permettra de commencer à traiter les traumatismes intergénérationnels qui se répercutent chaque jour dans les communautés des Premières Nations. »

Nous vous rappelons que si cette nouvelle suscite des émotions douloureuses ou difficiles, la ligne d’écoute téléphonique des pensionnats indiens est un service de soutien national gratuit, accessible 24 heures sur 24, géré par des conseillers autochtones qualifiés. Pour parler à quelqu’un, veuillez composer le 1-866-925-4419.

 

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Personne-ressource :
Andrew St. Germain
Bureau de la Cheffe nationale
[email protected]

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L’AFN DEMANDE AU GOUVERNEMENT DU CANADA DE PRENDRE DES MESURES POUR APPUYER LA CRÉATION D’UN PLUS GRAND NOMBRE D’AIRES MARINES PROTÉGÉES ET DE CONSERVATION AUTOCHTONES

on février 10, 2023

(Vancouver, C.-B.) – L’Assemblée des Premières Nations (APN) a participé au cinquième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC5), qui s’est déroulé à Vancouver, en Colombie-Britannique, du 3 au 9 février 2023, et y a plaidé en faveur de la création d’aires marines protégées et de conservation autochtones (AMPCA).

« Je tiens à remercier les Premières Nations de xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh) de nous avoir accueillis sur leurs terres traditionnelles à l’occasion de ce congrès. En tant qu’intendants originaux de nos eaux marines et côtières, les Premières Nations sont particulièrement bien placées pour diriger les efforts de protection, de conservation et de gestion durable de nos océans, a déclaré Terry Teegee, Chef régional de l’Assemblée des Premières Nations (APN) en Colombie-Britannique. L’APN est mandatée par la Résolution 41/2021, Aires marines protégées et de conservation autochtones (AMPCA), pour promouvoir la création d’AMPCA et plaider en faveur d’une approche pangouvernementale auprès de tous les ministères fédéraux responsables afin d’appuyer l’établissement d’AMPCA dans les environnements terrestres et marins. Les AMPCA constituent un parfait exemple de la façon dont les Premières Nations réaffirment leur autorité et utilisent leurs systèmes de gouvernance et de connaissances pour prendre soin de leurs terres et de leurs eaux. »

En prévision du Congrès IMPAC5, l’Assemblée des Premières Nations (APN) a publié un rapport sur les aires protégées et de conservation autochtones (APCA) dans les eaux marines et côtières, lequel contient des recommandations sur la façon dont le gouvernement du Canada peut aider les Premières Nations à établir des AMPCA. Le rapport détaillé formule des recommandations visant à surmonter les obstacles à l’établissement d’AMPCA à grande échelle.

« L’APN demande au gouvernement du Canada et à ses représentants de prendre des mesures immédiates pour aider les Premières Nations à établir et à promouvoir les aires marines protégées et de conservation autochtones, a déclaré la Cheffe régionale de l’Assemblée des Premières Nations (APN) pour le Yukon, Kluane Adamek. »

« La bonne façon de procéder repose sur les droits. Pendant trop longtemps, les priorités des Premières Nations en matière de conservation marine n’ont pas été reconnues de la même manière que la conservation des terres. Ce travail doit être accompli rapidement et correctement. Les Premières Nations ont les solutions. Le déclin important d’espèces marines et de la biodiversité se produit à l’échelle locale et mondiale, et il existe de nombreuses preuves scientifiques et connaissances traditionnelles qui sont claires sur la façon de protéger les aires marines et d’atténuer les répercussions, a ajouté la Cheffe régionale Adamek. Des preuves supplémentaires démontrent que les aires gérées par les Autochtones contiennent plus de biodiversité que les aires protégées existantes. »

Le rapport intitulé Aires marines protégées et de conservation autochtones s’appuie sur un ensemble important de travaux réalisés antérieurement sur les APCA et applique ces connaissances aux mesures que les agences fédérales devraient entreprendre pour promouvoir les AMPCA. Il formule un total de 21 recommandations à court et à long terme. Les recommandations à court terme permettront à Pêches et Océans Canada d’appuyer l’établissement d’APCA par les Premières Nations au moyen d’un processus de désignation conjointe. Les recommandations à long terme s’appliquent à tous les organismes fédéraux responsables de l’établissement d’AMPCA et nécessiteront des réformes législatives et réglementaires.

Le gouvernement du Canada s’est engagé à protéger 25 % des océans d’ici 2025 et 30 % d’ici 2030. À ce jour, le Canada a assuré la conservation de près de 14 % de ses océans grâce à l’établissement d’aires marines protégées (AMP) et d’autres mesures efficaces de conservation par zone. Cela comprend 14 AMP en vertu de la Loi sur les océans, trois aires marines nationales de conservation, une réserve nationale de faune marine et 59 refuges marins.

« À l’aube d’une nouvelle ère, nous devons reconnaître l’importance de l’autonomie gouvernementale ainsi que notre responsabilité de gérer les territoires et de prendre les décisions qui s’y rapportent. Nous devons également travailler ensemble pour veiller à ce que nos territoires soient gérés d’une manière qui respecte et honore notre savoir traditionnel et notre relation avec la terre. Cette collaboration est essentielle pour que le Canada puisse atteindre ses objectifs de conservation d’ici 2030, conformément à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, au projet de loi C‑15 du Canada : la Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et au projet de loi C-41 de la Colombie-Britannique : Declaration on the Rights of Indigenous Peoples Act , a déclaré Terry Teegee, Chef régional de l’Assemblée des Premières Nations (APN) pour la Colombie-Britannique. »

Pendant le Congrès, un protocole d’entente a été conclu entre le gouvernement du Canada et le Conseil de la Nation haïda, le Conseil tribal Nuu-chah-nulth, la Première Nation de Pacheedaht et la Première Nation de Quatsino pour gérer de façon concertée l’aire marine protégée proposée de Tang.ɢwan – ḥačxwiqak – Tsig̱is, une vaste zone océanique unique sur le plan écologique située à environ 150 kilomètres de la côte ouest de l’île de Vancouver. De plus, après plus d’une décennie de travail, 15 Premières Nations côtières, le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique ont annoncé conjointement l’approbation du Plan d’action pour le réseau des aires marines protégées pour la biorégion du plateau Nord. Enfin, le gouvernement du Canada et la Première Nation de Mamalilikulla ont annoncé la fermeture des pêches et la création d’un refuge marin, afin de protéger la zone d’importance écologique et culturelle de Gwaxdlala/Nalaxdlala dans l’inlet Knight, le long des côtes de la Colombie-Britannique. La Première Nation de Mamalilikulla avait d’abord déclaré cette zone APCA en novembre 2021, et il s’agit du premier refuge marin à être reconnu dans le cadre du processus de planification du réseau d’AMP de la biorégion du plateau Nord.

Pour obtenir de plus amples détails et un exemplaire du rapport complet et du rapport sommaire, veuillez consulter le site www.afn.ca.

L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de promouvoir les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres de tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale. Suivez l’APN sur Twitter @AFN_Updates.

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Ayman Hammamieh
Agent des communications
Assemblée des Premières Nations
343-573-1771 (mobile)
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L’ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS : UN DES 100 MEILLEURS EMPLOYEURS DE LA RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE

on février 8, 2023

(Ottawa, ON) – Le Top Employers Institute a annoncé mardi que l’Assemblée des Premières Nations (APN) a été incluse pour 2023 dans sa liste des meilleures organisations de la région de la capitale nationale en ce qui a trait à la satisfaction des employés, les politiques en milieu de travail, le bien-être personnel et d’autres critères. La sélection est fondée sur les commentaires recueillis lors d’enquêtes auprès des employés et d’autres outils.

« Nous sommes heureux d’être reconnus comme l’un des 100 meilleurs employeurs de la région de la capitale nationale pour la première fois dans l’histoire de notre organisation », a déclaré Roseanne Archibald, Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations. « Alors que les actes quotidiens de travail acharné empreints d’amour et de dévouement du personnel de l’APN continuent d’élever et de faire progresser les priorités des Premières Nations, nous apprécions que d’autres personnes reconnaissent les progrès que nous avons réalisés sur le chemin de la guérison, malgré une année difficile. »

L’APN emploie environ 170 personnes à temps plein et de nombreux employés contractuels et à temps partiel. Dans le cadre du processus d’évaluation en vue de cette sélection, presque tous les employés ont fourni des déclarations anonymes. Les employeurs sont évalués par les rédacteurs de Canada’s Top 100 Employers en fonction de huit critères, qui n’ont pas changé depuis le début du projet :

(1) lieu de travail physique;

(2) ambiance de travail et sociale;

(3) santé, avantages financiers et familiaux;

(4) vacances et congés;

(5) communications avec les employés;

(6) gestion du rendement;

(7) formation et développement des compétences;

(8) participation communautaire.

« Nous espérons que l’année 2023 continuera d’apporter la transformation positive qui est essentielle à la santé de notre organisation, tout en maintenant nos valeurs, nos cultures, nos croyances et nos sept enseignements sacrés, qui nous ont été transmis avec dignité et grâce par les matriarches de nos communautés », a ajouté la Cheffe nationale Archibald.

La liste complète des lauréats de 2023 (en anglais) a été annoncée mardi. Un magazine spécial présentant la liste est publié conjointement avec le Ottawa Citizen.

La liste des meilleurs employeurs de la région de la capitale nationale, qui en est à sa 18e année, se veut une marque de reconnaissance des employeurs de la région métropolitaine d’Ottawa-Gatineau qui sont à l’avant-garde dans leur domaine en offrant des lieux de travail exceptionnels.

Fondé en 1992, Mediacorp Canada Inc. est le plus important éditeur de périodiques sur l’emploi au pays. Depuis 1999, l’éditeur basé à Toronto gère le projet des 100 meilleurs employeurs du Canada, qui comprend 18 concours éditoriaux régionaux et d’intérêt particulier qui rejoignent annuellement des millions de Canadiens par l’entremise de divers partenaires de magazines et de journaux, dont le Globe and Mail.

 

L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de faire progresser les aspirations collectives des communautés des Premières Nations et de leurs membres de tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale. Suivez l’APN sur Twitter @AFN_Updates.

 

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Pour plus d’informations :

Andrew St. Germain
Bureau de la Cheffe nationale
416-543-1690 (mobile)
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Matthew Bisson
Agent des communications
Assemblée des Premières Nations
613-241-6789 (mobile)
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Roy WhiteduckL’ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS : UN DES 100 MEILLEURS EMPLOYEURS DE LA RÉGION DE LA CAPITALE NATIONALE

BULLETIN DE L’APN – Le 3 février 2023 – L’APN demande une action climatique urgente et transformatrice menée par les peuples autochtones à la suite de la Conférence des Nations Unies de 2022 sur les changements climatiques (COP27)

on février 3, 2023
RÉSUMÉ

  • L’Assemblée des Premières Nations (APN) a envoyé une délégation à la 27Conférence des Parties (COP 27) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui s’est tenue à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 6 au 18 novembre 2022.
  • La COP 27 a été une occasion importante de faire progresser le leadership des Premières Nations dans la lutte contre la crise climatique mondiale, conformément à la résolution 05/2019, Déclarer une urgence climatique pour les Premières Nations, et selon les conclusions des plus récents rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
  • Avant la COP 27, l’APN avait publié un document de position intitulé Fixer les attentes des Premières Nations à l’égard de la COP 27.
  • L’APN demande au Canada de mettre en œuvre l’Approche des Premières Nations concernant le climat dans les politiques infranationales, nationales et internationales sur le climat, de prendre des mesures urgentes et transformatrices en faveur du climat, conformément à la déclaration des Premières Nations-en-Assemblée sur l’urgence climatique des Premières Nations, et de garantir l’inclusion et la pleine participation de la gouvernance, des lois et des priorités des Premières Nations dans toutes les discussions de la CCNUCC.
  • ·  L’APN a participé à de nombreuses discussions afin de mettre en évidence le leadership des Premières Nations dans les questions sur le climat, notamment au Pavillon des peuples autochtones et au Pavillon du Canada.
  • La COP 27 s’est terminée par l’annonce d’un fonds historique pour les « pertes et préjudices ». Les pays sont parvenus à la décision historique d’établir et de gérer un fonds pour les pertes et préjudices, qui sera surtout destiné aux pays les plus vulnérables à la crise climatique. Il reste cependant à savoir comment les Premières Nations pourront participer de manière significative à la discussion.

Conformément à la résolution des Premières Nations-en-Assemblée, Déclarer une urgence climatique pour les Premières Nations (AGA 2019), l’APN a envoyé une délégation à la 27e Conférence des Parties (COP 27) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui a eu lieu à Charm el-Cheikh, en Égypte, du 6 au 20 novembre 2022. L’APN participe aux négociations internationales sur le climat depuis plusieurs années, y compris à tous les événements récents de la COP.

À la COP 27, l’APN était représentée par Judy Wilson, Kúkpi7 de la bande indienne de Neskonlith, Terry Teegee, Chef régional de la Colombie-Britannique pour l’APN, Harvey McLeod, Chef de la bande indienne d’Upper Nicola, Lorraine Netro, aînée des Gwitchin Vuntut, et Taylor Behn-Tsakoza, membre du Conseil des jeunes de l’APN représentant la C.B. Mel White et Graeme Reed, membres du personnel de l’APN, ainsi que Josh Kioke, analyste des politiques sur le climat de l’Union of BC Indian Chiefs, ont apporté un soutien technique.

Questions

Les rapides répercussions des changements climatiques ne peuvent plus être ignorées, et ne sont pas non plus sans rapport avec les crises croisées de la biodiversité, de l’alimentation, de l’eau et économiques touchant différents pays. Sur le plan national, les Premières Nations de la côte est n’ont pas fini de se remettent de l’ouragan Fiona, qui a privé des dizaines de milliers de foyers d’électricité pendant des semaines en 2022. Sur la côte ouest, les Premières Nations de la Colombie-Britannique ont entamé la reconstruction après une suite interminable de catastrophes naturelles, notamment des rivières atmosphériques récurrentes, de longues périodes de feux de forêt et des canicules. La fréquence de ces catastrophes ne fera qu’augmenter parce que le Canada se réchauffe à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, tandis que le Nord se réchauffe trois à quatre fois plus vite. Ces phénomènes ne font que confirmer les problèmes que les gardiens du savoir des Premières Nations mentionnent depuis plusieurs décennies. Les catastrophes naturelles et structurelles sont de plus en plus fréquentes au Canada et dans le monde.

Les changements climatiques ont des répercussions sur le mode de vie des Premières Nations ‒ de l’environnement à l’économie, en passant par la spiritualité et les infrastructures ‒ et sur leur santé. L’ampleur de ces défis exigera du Canada et d’autres pays qu’ils effectuent un changement transformationnel dans leur approche pour circonscrire la crise climatique. Il est évident que les approches actuelles sont un échec, tandis que les émissions et les inégalités continuent d’augmenter de manière exponentielle. Les solutions et approches dirigées par les Autochtones face à la crise climatique sont essentielles.

Priorités de la COP 27

Compte tenu de ces questions urgentes, l’APN a publié un document de position, intitulé Fixer les attentes des Premières Nations à l’égard de la COP 27, avant de se rendre à la COP 27. Fondé sur la déclaration d’urgence climatique des Premières Nations (05/2019), ce document préconise la prise en compte de l’Approche des Premières Nations concernant le climat dans les discussions de la CCNUCC. Il comprend trois mesures prioritaires :

  • mettre en œuvre l’Approche des Premières Nations concernant le climat dans les politiques infranationales, nationales et internationales sur le climat;
  • prendre des mesures urgentes et transformatrices en faveur du climat, conformément à la déclaration des Premières Nations-en-Assemblée sur l’urgence climatique des Premières Nations;
  • prendre davantage en compte la gouvernance, les droits et les systèmes de connaissances des peuples autochtones dans tous les domaines de la CCNUCC.

Pour chaque priorité, l’ensemble du document de position présente des recommandations particulières. En plus de ces priorités de fond, nous avons établi une priorité essentielle en matière de communication, à savoir faire davantage entendre la voix des Premières Nations et mieux faire connaître leur leadership climatique sur la scène internationale. Les Premières Nations sont particulièrement bien placées pour diriger des efforts de protection, de conservation et de gestion durable de l’environnement en raison du lien mutuel qu’elles entretiennent avec l’ensemble de la Création.

Faits saillants

La délégation de l’APN a joué un rôle important au sein du Forum international des peuples autochtones sur les changements climatiques (FIPACC), également connu sous le nom de Caucus des peuples autochtones, en participant à la réunion préparatoire du Caucus, ainsi qu’aux réunions quotidiennes de coordination. Au total, plus de 250 peuples autochtones du monde entier étaient réunis pour discuter des priorités, consolider la solidarité et établir des positions de négociation concernant les pertes et préjudices, l’article 6, le financement climatique et d’autres sujets pertinents.

La délégation de l’APN a également participé à des activités organisées par le Groupe de travail de facilitation (GTF) de la Plateforme des communautés locales et des peuples autochtones (PCLPA), notamment au deuxième Rassemblement annuel des détenteurs de savoir et à la Table ronde inaugurale des jeunes autochtones. Lors de ces activités, la Kúkpi7 Judy Wilson, l’aînée Lorraine Netro et Taylor Behn-Tsakoza ont présenté des recommandations sur la façon de préserver les connaissances traditionnelles et les systèmes alimentaires pour les générations futures, ainsi que sur la manière d’inclure davantage les jeunes Autochtones dans la CCNUCC.

Au Pavillon des peuples autochtones, l’APN a organisé, en collaboration avec le Ralliement national des Métis (RNM) et le Conseil circumpolaire inuit (CCI), une activité intitulée Advancing Indigenous Climate Leadership: Lessons from First Nations, Métis Nation, and Inuit.

Les représentants de l’APN ont également participé à de nombreux événements parallèles. L’aînée Lorraine Netro a notamment pris la parole devant le panel Indigenous Women as Leaders in Climate Action pour présenter son point de vue sur l’importance de nos terres, de nos droits et de leur lien avec notre identité.

Pour la première fois, le Canada avait son propre pavillon. La délégation de l’APN, ainsi que les représentants du RNM et du CCI, ont joué un rôle essentiel lors des cérémonies d’ouverture et de clôture, ainsi que dans l’organisation d’une journée consacrée au leadership climatique autochtone.

Autres faits saillants

  • La Kúkpi7 Judy Wilson et l’aînée Lorraine Netro ont participé à l’ouverture du Pavillon du Canada (9 novembre), notamment à une discussion de groupe avec la présidente du RNM, Cassidy Caron, la présidente du CCI, Lisa Koperqualuk, et le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault.
  • Lors de la Journée du leadership climatique autochtone, l’APN a participé à plusieurs événements :
  • Une discussion d’ouverture sur l’importance du leadership climatique autochtone, qui a réuni la Kúkpi7 Wilson, Sara Olsvig, présidente d’ICC International, Dane De Souza (RNM) et le ministre Guilbeault.
  • Une séance, intitulée Advancing First Nations Climate Leadership: Case Stories, qui était organisée en partenariat avec l’APN-C.-B., l’UBCIC et l’APN-Yukon. L’objectif était de montrer à quel point les Premières Nations non seulement subissent les répercussions des changements climatiques, mais aussi sont bien placées pour élaborer des stratégies visant à circonscrire la crise climatique. La séance comprenait des présentations du Chef McLeod, du Chef régional Teegee, de la Kúkpi Wilson et d’Ékè Éwe/Carissa Waugh du Yukon Climate Action Fellowship.
  • Taylor Behn-Tsakoza, membre de l’exécutif du Conseil national des jeunes de l’APN, a participé à la cérémonie de clôture avec le président du Conseil national des jeunes Inuits, Brian Pottle, et l’aînée Sharon Morin de l’organisation Les Femmes Michif Otipemisiwak.

Résultats

La COP 27 a constitué une occasion importante de poursuivre sur la lancée du deuxième Rassemblement national sur le climat de l’APN, qui s’est tenu en septembre 2022 sur le territoire non cédé des Wolastoqiyik, des Mi’kmaq et des Peskotomuhkati. Plus de 450 dirigeants, gardiens du savoir, femmes, hommes, jeunes, personnes ayant diverses identités de genre des Premières Nations, universitaires et alliés ont participé à ce rassemblement pour faire connaître la diversité des points de vue des Premières Nations sur les changements climatiques et étudier les solutions climatiques proposées par les Premières Nations. Ces points de vue sont essentiels au moment où l’APN finalise la Stratégie nationale sur le climat.

La COP 27 a permis de demander au ministre Steven Guilbeault et à la nouvelle ambassadrice du Canada pour les changements climatiques, Catherine Stewart, de veiller à ce que la gouvernance, les lois, les priorités et les visions du monde des Premières Nations donnent vie au plan sur le climat du Canada, en s’engageant à « faire du leadership climatique autochtone la pierre angulaire d’un plan climatique renforcé ».

Enfin, la COP 27 s’est terminée par l’annonce d’un fonds historique pour les « pertes et préjudices ». Les pays sont parvenus à cette décision historique de créer et gérer un fonds pour les pertes et préjudices, qui sera surtout destiné aux pays les plus vulnérables à la crise climatique. Le fonds soutiendra les pays qui subissent les effets des changements climatiques. Cependant, il reste à savoir comment les Premières Nations participeront de manière significative aux discussions.

Pour plus de renseignements :

Ayman Hammamieh
Agent des communications
Assemblée des Premières Nations
[email protected]

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Celso CercadoBULLETIN DE L’APN – Le 3 février 2023 – L’APN demande une action climatique urgente et transformatrice menée par les peuples autochtones à la suite de la Conférence des Nations Unies de 2022 sur les changements climatiques (COP27)

BULLETIN DE L’APN – Le 2 février 2023 – Renforcer le leadership des Premières Nations à la COP15 pour lutter contre la perte de biodiversité : Convention des Nations Unies sur la diversité biologique 2022

on février 2, 2023
RÉSUMÉ

  • L’Assemblée des Premières Nations (APN) a envoyé une délégation à la 15e Conférence des Parties (COP 15) de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB), qui s’est tenue à Montréal, (Canada), du 7 au 19 décembre 2022.
  • Dirigée par la Cheffe régionale du Yukon, Kluane Adamek, la délégation de l’APN comprenait Jenni Matchet (APN-Yukon), le Chef Jerry Jack (APN-C.-B.) et des membres du personnel de l’APN : Curtis Scurr, Wanli Ou et John Cheechoo.
  • La COP 15 a abouti à un accord historique visant à arrêter et à inverser la perte de biodiversité d’ici 2030, tout en garantissant la protection des droits des peuples autochtones, tel que cela est indiqué dans les 23 cibles et quatre objectifs du Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal.

Introduction / Contexte

La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un accord international conclu entre 196 pays, qui compte trois objectifs :

  • La conservation de la diversité biologique (ou biodiversité);
  • L’utilisation durable de ses éléments;
  • le partage juste et équitable des avantages de l’utilisation des ressources génétiques.

Depuis plusieurs années, l’APN participe à la CDB et, plus particulièrement, à l’élaboration du Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après-2020. Étant donné que la CDB est un processus dirigé par les États, l’APN participe au sein la délégation canadienne et du Forum international des Autochtones sur la biodiversité (FIAB), un caucus qui organise la participation des Autochtones à la CDB. L’APN a envoyé une délégation à la 15e Conférence des Parties (COP 15) de la CDB, qui a eu lieu à Montréal (Canada), du 7 au 19 décembre 2022.

Sujets

À l’échelle mondiale, un nombre record d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, tandis que la destruction généralisée des habitats, la pollution et la surexploitation des ressources aggravent l’insécurité alimentaire et hydrique. Les gardiens du savoir des Premières Nations ont fait entendre leur point de vue au sujet des changements qu’ils observent dans la migration des espèces et les conditions climatiques ainsi que les impacts irréversibles sur leurs terres et leurs eaux. Il est urgent d’agir pour lutter contre les changements climatiques et la perte de biodiversité.

Priorités de la COP 15

L’APN continue de faire progresser plusieurs priorités liées à la protection de la diversité biologique et culturelle, conformément à la résolution 03/2019, Convention sur la diversité biologique, et à la résolution 07/2019, Priorités des Premières Nations en ce qui a trait aux océans à la Convention sur la diversité biologique. L’APN a publié un énoncé de position, intitulé Définir les attentes des Premières Nations pour la COP 15, en prévision de la COP 15.

Cet exposé de position comprend les priorités suivantes :

  • Renforcer et soutenir le leadership des Premières Nations en matière de conservation dans les politiques sous-nationales, nationales et internationales sur la biodiversité;
  • Renforcer les systèmes de gouvernance, des droits et des connaissances des peuples autochtones dans le Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après-2020;
  • Assurer la participation pleine et entière des peuples autochtones à la CDB.

Points saillants

Dirigée par la Cheffe régionale du Yukon, Kluane Adamek, la délégation de l’APN comprenait Jenni Matchet (APN-Yukon), le Chef Jerry Jack (APN-C.-B.) et des membres du personnel de l’APN : Curtis Scurr, Wanli Ou et John Cheechoo. Les points saillants ont été les suivants :

  • Lors de la séance plénière du sommet Nature et Culture, la Cheffe régionale Adamek a pris la parole dans le cadre d’une table ronde sur l’importance cruciale de l’autodétermination des Premières Nations dans la protection et la sauvegarde de la biodiversité;
  • La Cheffe régionale Adamek s’est entretenue avec Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada. Elle a souligné l’importance d’employer un langage ferme concernant les droits des peuples autochtones dans le texte du Cadre mondial pour la biodiversité.
  • L’APN a participé aux réunions du Forum international des Autochtones sur la biodiversité (FIAB) afin de faire progresser les priorités des Premières Nations sur la scène internationale.
  • Le personnel de l’APN a participé ‒ et animé ‒ plusieurs tables rondes sur les activités de conservation menées par les Autochtones, notamment une table ronde organisée dans le Pavillon autochtone à laquelle ont participé le Chef Doug Neasloss (Conseil de bande Kitasoo/Xai’xais), Patricia Nash (Institut des ressources naturelles Unama’ki) et Vern Cheechoo (Conseil Mushkegowuk). Les participants ont décrit leurs initiatives communautaires de conservation marine à l’auditoire, qui comprenait le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault.
  • L’APN a aidé la Première Nation de Kahnawá:ke à organiser une réception pour des délégués autochtones du monde entier dans la cuisine et la maison longue de Kahnawá:ke.

Résultats

  • La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, qui s’est tenue à Montréal, a abouti à un accord historique visant à arrêter et à inverser la perte de biodiversité d’ici à 2030. Le Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, qui comprend quatre objectifs et 23 cibles axées sur des mesures, remplace les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité (2010).
  • Dans le Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, un langage ferme été employé pour protéger et faire respecter les droits des peuples autochtones relativement à leurs terres, à leurs territoires et à leurs ressources, leur consentement préalable, libre et éclairé concernant l’utilisation des connaissances traditionnelles et leur participation pleine et entière.
  • Un objectif important de l’accord engage les pays à faire en sorte que, d’ici 2030, au moins 30 % des zones terrestres, des eaux intérieures et des zones côtières et marines soient efficacement conservées et gérées par des systèmes d’aires protégées et d’autres mécanismes efficaces de conservation par zone. Plus important encore, cet objectif doit être réalisé en respectant les droits des peuples autochtones sur leurs territoires.
  • Le premier ministre Justin Trudeau s’est engagé à débloquer un financement international de 350 millions de dollars canadiens pour contribuer à des efforts de conservation de la biodiversité dans des pays en développement et à consacrer 800 millions de dollars canadiens à quatre projets de conservation réalisés au Canada par des Autochtones dans le cadre du financement de projets à perpétuité (Project Finance for Permanence – PFP), une approche novatrice à long terme pour le financement de la conservation.
  • Le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault, a annoncé le lancement du Réseau national des gardiens des Premières Nations et de l’Initiative de leadership autochtone.

Dans l’ensemble, l’APN a atteint ses objectifs, car le Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal montre un niveau d’ambition élevé pour arrêter et inverser la perte de biodiversité, tout en employant un langage ferme dans les principaux objectifs sur la reconnaissance, le respect et la protection des droits des peuples autochtones et en reconnaissance les contributions de ces derniers à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité. Le texte a reçu un soutien massif de la part du FIAB. L’APN continuera de promouvoir le leadership et les contributions des Premières Nations dans la mise en œuvre nationale du Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal.

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez communiquer avec :

Ayman Hammamieh
Agent des communications
Assemblée des Premières Nations
343-573-1771 (mobile)
[email protected]

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Celso CercadoBULLETIN DE L’APN – Le 2 février 2023 – Renforcer le leadership des Premières Nations à la COP15 pour lutter contre la perte de biodiversité : Convention des Nations Unies sur la diversité biologique 2022

BULLETIN DE L’ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS – Le 31 janvier 2023 – Abrogation et remplacement de la Loi concernant la salubrité de l’eau potable sur les terres des Premières Nations (LSEPPN)

on février 1, 2023

L’Assemblée des Premières Nations publie régulièrement des mises à jour sur les travaux entrepris au bureau national. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site ww.afn.ca.

Abrogation et remplacement de la Loi sur la salubrité de l’eau potable sur les terres des Premières Nations (LSEPPN)

La LSEPPN est entrée en vigueur le 1er novembre 2013. Les Premières Nations l’ont critiquée en raison du manque de consultations significatives, de l’imposition d’une responsabilité injuste aux Premières Nations sans ressources appropriées et de l’octroi de pouvoirs d’application, législatifs et judiciaires étendus à la Couronne. Les Premières Nations en assemblée ont demandé l’abrogation et le remplacement de la LSEPPN au moyen des résolutions 26/2015, 88/2017, 01/2018, 26/2018 et 14/2019.

La Résolution 88/2017, Processus de mobilisation pour une loi sur la salubrité de l’eau potable dirigé par les Premières Nations, a conféré à l’APN le mandat d’élaborer conjointement un cadre provisoire pour une nouvelle loi sur la salubrité de l’eau potable sur les terres des Premières Nations. La Résolution 01/2018, Un processus dirigé par les Premières Nations pour élaborer une nouvelle loi fédérale sur la salubrité de l’eau potable des Premières Nations, et la Résolution 26/2018, Soutien aux concepts préliminaires en vue d’une Loi sur la salubrité de l’eau potable des Premières Nations, orientent davantage les activités de l’APN en ce qui a trait à la LSEPPN.

L’abrogation de la LSEPPN a reçu la sanction royale le 23 juin 2022, à la suite du plaidoyer de l’Assemblée des Premières Nations (APN) et du Règlement du recours collectif national.

Contexte

Depuis 2013, l’APN plaide contre l’imposition unilatérale d’une loi sur l’eau potable. Le mandat des Premières Nations en assemblée a également ordonné la création d’un groupe de travail technique conjoint (GTTC) sur la loi concernant l’eau potable sur les terres des Premières Nations, lequel est chargé d’élaborer conjointement avec le Canada, sous la direction de SAC, le cadre provisoire de la législation de remplacement.

L’APN a dirigé l’élaboration d’un mandat convenu pour le GTTC. Cependant, en novembre 2022, une correspondance de la ministre Hajdu de Services aux Autochtones Canada (SAC) a soulevé des inquiétudes quant à l’engagement du Canada à l’égard du mandat du GTTC et du processus plus large d’élaboration conjointe. La Cheffe régionale Cindy Woodhouse, titulaire du portefeuille, et le Chef régional Glen Hare, responsable du Secteur de l’eau, ont répondu en exprimant ces préoccupations.

Lors de la réunion du Comité des Chefs sur le logement et les infrastructures (CCLI) de novembre 2022, les Chefs ont recommandé à l’APN de transmettre à la ministre les préoccupations concernant le processus d’élaboration de la législation et le contenu de la législation proposée.

L’APN est favorable à une élaboration et une rédaction conjointes significatives qui répondent aux principales préoccupations des Premières Nations, et qui garantissent légalement et respectent le droit de la personne à l’eau potable et à l’assainissement. En outre, aux termes de la Résolution 01/2018, 26 concepts préliminaires ont été désignés comme éléments nécessaires dans la nouvelle législation; ceux-ci doivent être abordés dans le cadre du processus d’élaboration conjointe.

Les réunions du GTTC constituent une étape cruciale de l’élaboration conjointe de la législation, qui doit être complétée par des séances de consultations régionales, menées dans tout le pays. Le mandat du GTTC a été approuvé conjointement par l’APN et le ministre de SAC à l’automne 2021. L’APN et le Canada sont représentés de façon égale au sein du GTTC, avec un responsable et huit membres pour chaque partie.

Le CCLI, les coordonnateurs régionaux du Secteur de l’eau dans chacune des régions de l’APN et les techniciens appuient l’APN dans son rôle au sein du GTTC. L’APN s’adressera à nouveau aux Premières Nations en assemblée pour obtenir leur soutien.

Le point sur l’état d’avancement de l’élaboration conjointe

L’APN est favorable à une élaboration et une rédaction conjointes significatives qui répondent aux principales préoccupations des Premières Nations, et qui garantissent légalement et respectent le droit de la personne à l’eau potable et à l’assainissement. En outre, aux termes de la Résolution 01/2018, 26 concepts préliminaires ont été désignés comme éléments nécessaires dans la nouvelle législation; ceux-ci doivent être abordés dans le cadre du processus d’élaboration conjointe.

Une résolution d’urgence, intitulée Réengagement en vue de l’élaboration conjointe d’une loi pour remplacer la Loi sur la salubrité de l’eau potable des Premières Nations, adoptée lors de l’Assemblée extraordinaire des Chefs de 2022, charge l’APN de demander au Canada de mettre un terme à l’élaboration de sa législation actuelle et de s’engager à nouveau à élaborer une loi de remplacement, conjointement et de manière significative.

L’APN tient actuellement des discussions avec le Canada en vue d’élaborer une législation significative, dont la date de publication est prévue au début de février 2023.

Règlement du recours collectif national

Le 22 décembre 2021, la Cour fédérale et la Cour du Banc de la Reine du Manitoba ont publié une déclaration conjointe approuvant un accord de règlement d’au moins 8 milliards de dollars. Selon les termes de l’accord, le gouvernement fédéral s’est engagé à abroger la LSEPPN et à la remplacer par une nouvelle loi rédigée en consultation avec les Premières Nations d’ici le 31 décembre 2022.

Dans le cadre du Règlement du recours collectif national sur la salubrité de l’eau potable dans les collectivités des Premières Nations, le gouvernement du Canada s’est engagé à abroger la LSEPPN d’ici mars 2022. L’accord de règlement stipule également que le Canada doit déployer tous les efforts raisonnables pour introduire une nouvelle législation d’ici le 31 décembre 2022. Toutefois, les parties peuvent convenir de demander une prolongation au tribunal. Cette date ne doit pas être considérée comme une date limite stricte, car les parties peuvent convenir de demander une prolongation au tribunal. Il est essentiel d’assurer une élaboration conjointe significative ainsi que des consultations adéquates sur cette importante législation. Le recours collectif stipule que la nouvelle législation doit :

  • définir des normes minimales de qualité de l’eau pour les systèmes d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées des Premières Nations, en se référant aux normes qui sont directement applicables aux communautés des Premières Nations;
  • définir des normes minimales de capacité pour l’approvisionnement en eau des communautés des Premières Nations, en termes de volume par habitant de la communauté;
  • établir une approche transparente pour construire, améliorer et fournir des services d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées aux Premières Nations;
  • confirmer le financement adéquat et durable des systèmes d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées des Premières Nations;
  • promouvoir la prise en charge volontaire des infrastructures d’eau potable et d’eaux usées par les Premières Nations.

Consultations

Le Secteur des infrastructures de l’APN a élaboré une vaste stratégie de consultations sur le remplacement de la LSEPPN, avec l’appui du CCLI. Cette stratégie comprend plusieurs séances de consultations régionales et nationales visant à informer les communautés des Premières Nations, les Chefs et les dirigeants, les jeunes, les femmes, les techniciens de l’eau et les conseillers juridiques des Premières Nations. Les activités entreprises dans le cadre de la stratégie ont également compris le Sommet législatif sur l’eau (virtuel), qui a eu lieu le 12 octobre 2022, un groupe de réflexion juridique national (virtuel), tenu le 13 octobre 2022, et le 3e Sommet annuel sur l’eau (virtuel) du 27 octobre 2022.

L’APN doit organiser son 6e Symposium annuel sur l’eau du 7 au 9 février 2023, à Calgary, en Alberta. Des consultations régionales sont prévues en février 2023 afin d’examiner la législation proposée.

Le gouvernement du Canada entame également des discussions directement avec les Premières Nations sur la nouvelle législation proposée.

Nous continuerons à vous tenir au courant des dernières nouvelles dans ce dossier important. Veuillez consulter régulièrement le site Web de l’APN pour obtenir d’autres mises à jour. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec [email protected].

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Celso CercadoBULLETIN DE L’ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS – Le 31 janvier 2023 – Abrogation et remplacement de la Loi concernant la salubrité de l’eau potable sur les terres des Premières Nations (LSEPPN)

BULLETIN DE L’ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS – Assemblée extraordinaire des Chefs de l’APN, du 6 au 8 décembre

on décembre 15, 2022

Plus de 1 700 dirigeants, aînés, gardiens du savoir, femmes, jeunes et anciens combattants des Premières Nations de tout le Canada se sont réunis en personne et virtuellement, du 6 au 8 décembre 2022, à l’occasion de l’Assemblée extraordinaire des Chefs (AEC) de l’Assemblée des Premières Nations (APN), qui a été accueillie par la Première Nation de Kitigan Zibi Anishnabeg. Les Premières Nations en Assemblée ont évalué les progrès réalisés et ont débattu des priorités des Premières Nations, allant de la protection de l’enfance à l’enregistrement des armes à feu.

Les Premières Nations en Assemblée ont adopté un total de 23 résolutions, dont deux enjoignant à l’APN de faire progresser les questions de l’indemnisation et de la réforme à long terme pour les enfants et les familles victimes du financement discriminatoire par le gouvernement du Canada du programme des Services à l’enfance et à la famille des Premières Nations (SEFPN) et de son application étroite du principe de Jordan; dix résolutions soutenant les survivants des institutions résidentielles; ainsi que des résolutions sur la sécurité publique et une meilleure reddition de comptes de la part du gouvernement pour les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées (FFADA2S+). Les résolutions finales seront affichées sur le site Web de l’APN en janvier 2023.

Dans son allocution, la Cheffe nationale de l’APN, RoseAnne Archibald, a réaffirmé son engagement envers l’égalité des genres, les enfants et les familles des Premières Nations, ainsi que les FFADA2S+.

Mme Kimberley Murray, invitée spéciale et interlocutrice spéciale indépendante pour les enfants disparus et les tombes et les sépultures anonymes en lien avec les pensionnats indiens, s’est adressée à l’Assemblée extraordinaire des Chefs. Elle a souligné que le droit d’une famille de savoir ce qui est arrivé à ses proches, comment ils sont morts et où ils sont enterrés s’applique également aux familles des femmes dont les restes se trouveraient dans une décharge à Winnipeg.

L’APN a également accueilli le Très Honorable Justin Trudeau, le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre (par vidéo), ainsi que des ministres fédéraux, comme le ministre des Relations Couronne-Autochtones, Marc Miller, la ministre de Services aux Autochtones, Patty Hajdu, le ministre de la Sécurité publique du Canada, Marco Mendicino, et le ministre de la Justice et procureur général du Canada, David Lametti.

Le Cercle du commerce de l’APN a accueilli les participants à l’AEC et a présenté 39 entreprises, organisations et commanditaires – dont plusieurs autochtones et notamment des Premières Nations – en offrant des possibilités de réseautage avec des experts du secteur.

L’APN remercie les dirigeants, les délégués et les commanditaires des Premières Nations pour leur participation active à l’AEC de 2022 et souhaite à toutes et tous des Fêtes de fin d’année sûres, saines et reposantes. Nous nous réjouissons à l’idée de continuer à tracer le chemin vers la guérison pour les Premières Nations et pour tous les Canadiens, maintenant et au cours de l’année à venir.

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Roy WhiteduckBULLETIN DE L’ASSEMBLÉE DES PREMIÈRES NATIONS – Assemblée extraordinaire des Chefs de l’APN, du 6 au 8 décembre

LES PREMIÈRES NATIONS-EN-ASSEMBLÉE DE L’APN ADOPTENT À L’UNANIMITÉ DES RÉSOLUTIONS SUR L’INDEMNISATION DES ENFANTS ET DES FAMILLES

on décembre 9, 2022

(Ottawa, Ontario) — L’Assemblée des Premières Nations (APN) a annoncé que les Premières Nations-en-assemblée ont adopté cette semaine deux résolutions cruciales qui confirment à l’APN la voie à suivre en matière d’indemnisation et de réforme à long terme. L’une des résolutions fait progresser les priorités de l’APN : l’obtention d’une indemnisation pour les enfants et les familles des Premières Nations qui ont subi d’immenses préjudices en raison du financement discriminatoire du Programme des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations (PSEFPN) et d’une application étroite du principe de Jordan par le gouvernement du Canada. La deuxième résolution confirme à l’APN la voie à suivre pour participer de manière continue aux négociations sur les réformes à long terme.

Au cours de l’Assemblée extraordinaire des Chefs, la Cheffe régionale Cindy Woodhouse, les Chefs des Premières Nations, des avocats, des techniciens et d’autres représentants, notamment Cindy Blackstock, Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, ont travaillé, avec les conseils de l’honorable juge Murray Sinclair, à la rédaction des projets de résolution 16-17/2022 et 19-20/2022. Adoptées à l’unanimité par les Chefs et les mandataires, les deux résolutions unissent les Premières Nations dans la décision de continuer les négociations en vue de finaliser une approche relative à l’indemnisation et la réforme à long terme du programme des SEFPN et du principe de Jordan.

Le projet de résolution 16-17/2022 soutient le versement d’une indemnité à tous les survivants et à toutes les victimes du financement discriminatoire du programme des SEFPN et de l’application étroite du principe de Jordan par le gouvernement du Canada. Il confère le mandat d’assurer un soutien permanent aux représentants des plaignants de l’APN et le versement rapide de l’indemnisation.

« Dans tout ce que nous faisons aujourd’hui, l’élément le plus importante est l’unité », de déclarer le président Khelsilem de la nation de Squamish, proposeur de la résolution. « Nous devons nous unir en tant que dirigeants des Premières Nations. Lorsque nous sommes unis, nous pouvons franchir tous les obstacles. Nous pouvons affronter ce gouvernement et obtenir une pleine indemnisation pour tous les enfants et une véritable dignité pour toutes nos familles. C’est ce que nous pouvons obtenir lorsque nous sommes unis et que nous travaillons ensemble. »

Le 8 décembre, les Premières Nations-en-Assemblée ont adopté une deuxième résolution qui définit les paramètres d’un accord final de règlement sur les réformes à long terme du programme des SEFPN et du principe de Jordan. La résolution enjoint à l’APN de faire pression sur le Canada pour qu’il augmente les engagements de financement au-delà des 19,087 milliards de dollars actuellement alloués, sur cinq ans et au-delà, conformément aux principes de souveraineté, de compétence inhérente et d’édification des nations. Elle confère également à l’APN le mandat de demander aux parties d’élaborer des options fondées sur des preuves et des politiques pour la réforme à long terme du principe de Jordan, qui comprendra des mécanismes favorisant l’autodétermination.

« Cette résolution exige de modifier le système de protection de l’enfance de façon à ce qu’il aide les enfants et les familles des Premières Nations à s’épanouir grâce à une approche de réforme holistique ancrée dans notre culture et à un financement qui répond aux besoins réels de nos enfants et de nos communautés », a déclaré Kevin Hart, mandataire du Chef Oliver Owens de la Première Nation de Little Grand Rapids. « Nous devons axer nos efforts sur la prévention et aider les familles à demeurer unies. »

Lors de l’adoption des résolutions, Cindy Woodhouse, Cheffe régionale de l’APN-Manitoba, négociatrice principale et titulaire du portefeuille du développement social, s’est adressée aux Premières Nations-en-assemblée : « Les Premières Nations ont choisi de s’unir pour défendre leurs enfants qui ont été négligés par deux systèmes biaisés, le programme de protection de l’enfance et de la famille et le principe de Jordan. Nous demandons maintenant au Canada de prendre les mesures nécessaires pour satisfaire les exigences, à savoir verser une indemnisation adéquate et rapide et travailler avec les communautés des Premières Nations à la réforme du système afin d’éviter d’autres séparations dans les familles. En tant que Premières Nations, nous sommes clairement préoccupés par l’intérêt supérieur de nos enfants et de nos familles. Nous voulons qu’ils soient traités avec toute la dignité qu’ils méritent. Nous sommes prêts à régler ces problèmes. Il est temps que le Canada revienne à la table des négociations. »

Plus de renseignements, de ressources et de soutiens à l’adresse suivante : www.fnchildcompensation.ca.

L’Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui s’efforce de faire progresser les aspirations collectives des communautés et des membres des Premières Nations de tout le Canada sur des questions et des préoccupations de nature nationale ou internationale. Suivez l’APN sur Twitter : @AFN_Updates.

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Pour plus d’informations :

Kelly Reid
Agente des communications
Assemblée des Premières Nations
613-292-0857 (mobile)
[email protected]

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Celso CercadoLES PREMIÈRES NATIONS-EN-ASSEMBLÉE DE L’APN ADOPTENT À L’UNANIMITÉ DES RÉSOLUTIONS SUR L’INDEMNISATION DES ENFANTS ET DES FAMILLES