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L’Assemblée des Premières Nations réitère la nécessité d’assurer la sécurité et la sûreté des femmes et de prendre des mesures pour éliminer la violence à leur égard

Publié : 23 nov., 2018Nouvelles

(Ottawa, ON) – Perry Bellegarde, Chef national de l’Assemblée des Premières Nations (APN), et Denise Stonefish, présidente du Conseil des femmes de l’APN, ont publié les déclarations ci-dessous en vue de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes des Nations Unies, observée le 25 novembre à l’échelle mondiale.

Perry Bellegarde, Chef national de l’APN :

« Les femmes des Premières Nations font partie intégrante de la force et du succès de nos nations et du pays. Elles sont le socle de nos cultures, de nos langues, de nos lois et de nos familles et elles représentent la résilience et la détermination de nos ancêtres. La violence à l’égard des femmes et des filles des Premières Nations, sous quelque forme que ce soit, est tout à fait inacceptable et ne doit pas être tolérée au Canada. Chaque personne et chaque gouvernement ont un rôle à jouer pour mettre fin à la violence sexiste et pour édifier un pays dont nous pourrons tous être fiers, un pays où chaque personne sera valorisée, en sécurité et en sûreté dans son foyer et sa collectivité. En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et tous les jours, je presse tous les ordres de gouvernement de collaborer avec les Premières Nations pour assurer la sécurité des femmes et des filles des Premières Nations et mettre fin à la violence contre toutes les femmes. Nous pouvons et devons faire mieux pour nous assurer que les femmes dans nos vies, celles dont nous sommes proches, nos mères, nos tantes, nos sœurs, nos filles, nos nièces et nos cousines sont respectées, tout comme leurs droits à la sécurité et à la sûreté. »

Chef Denise Stonefish, présidente du Conseil des femmes de l’APN :

« En 1945, la Charte des Nations Unies comportait lors de sa promulgation une disposition sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Depuis, il y a eu de nombreuses résolutions et conférences des Nations Unies sur l’égalité des femmes, l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, les droits de la personne des femmes et l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles. Nous sommes en 2018 et les femmes et les filles autochtones subissent toujours de nombreux abus et violences. L’ONU ne devrait pas être la seule instance à faire des rappels annuels à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Toutes doivent attirer l’attention de la communauté internationale sur la poursuite de la défense et de la promotion de l’égalité des sexes, de l’autonomisation et de l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles autochtones. »

Cette année, le thème de l’ONU pour l’action mondiale est « Journée orange : #ÉcoutezMoiAussi ». Aujourd’hui débutent 16 jours d’activisme qui s’achèveront le 10 décembre 2018 à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme. Pour de plus amples informations, veuillez consulter : http://www.un.org/fr/events/endviolenceday/

 

L’APN est l’organisation nationale qui représente les citoyens des Premières Nations au Canada. Suivez l’APN sur Twitter : @AFN_Updates.

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Pour plus de renseignements :

Jenna Young Castro
Conseillère principale en communications
Assemblée des Premières Nations
613-241-6789, poste 201
613-314-8157 (cellulaire)

Monica Poirier
Agente des communications bilingue
Assemblée des Premières Nations
613-241-6789, poste 382
613-292-0857
[email protected]