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Selon le Chef national Perry Bellegarde, il est essentiel de communiquer de façon claire avec les membres des familles pour assurer la réussite de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

Publié : 23 mai, 2017Nouvelles

Le 23 mai 2017 

(Ottawa, ON) – Le Chef national Perry Bellegarde de l’Assemblée des Premières Nations (APN) soutient les nombreuses familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, qui ont exprimé leur frustration grandissante concernant l’enquête nationale. 

Les membres des familles et l’APN ne cessent de lancer de façon claire et rigoureuse des appels à l’action et à la justice pour les femmes autochtones disparues et assassinées et leurs familles. Le Chef national Bellegarde a exprimé dans une lettre ouverte diffusée en octobre dernier les craintes qu’il avait quant au manque de communication avec les familles et les Premières Nations de façon générale. Dans cette lettre, il priait avec insistance les commissaires de sortir immédiatement de leur mutisme et de dévoiler clairement aux Premières Nations, aux peuples et aux organisations autochtones et, surtout, aux familles les plans et l’échéancier de l’enquête nationale. Le Chef national Bellegarde a invité à trois reprises les commissaires à participer à une rencontre avec des leaders, des femmes, des jeunes et des Anciens des Premières Nations, dont bon nombre ont été directement touchés par cette tragédie. Ces invitations ont toutes été déclinées. 

« Il est essentiel de communiquer clairement avec les membres des familles et d’intervenir auprès d’eux afin de rebâtir le lien de confiance et de faire en sorte que l’enquête nationale soit un succès », a affirmé le Chef national Bellegarde. « Les survivants, les membres des familles et les membres du public s’attendent, avec raison, à de la transparence de la part des commissaires de l’enquête en ce qui a trait aux plans et aux échéanciers. Nous nous attendons à une meilleure communication, comme l’a promis le commissaire Buller dans sa lettre ouverte publiée le 19 mai dernier », a-t-il ajouté. 

Lorsque le lancement de l’enquête nationale a été annoncé, bon nombre de membres des familles entretenaient l’espoir que ce processus permettrait de rétablir la justice pour les victimes et de donner la chance aux membres des familles d’être entendus et d’apaiser leur peine. 

Au cours des dernières semaines, les membres des familles, les Premières Nations et le leadership des Premières Nations ont exprimé des craintes importantes quant aux retards actuels et au manque de transparence de l’enquête nationale. Le Chef national Bellegarde est d’avis que la commission d’enquête doit adopter une approche centrée sur les familles dans tous ses travaux, dans le respect des survivants, des membres des familles et des valeurs de communication et d’ouverture. L’APN est guidée par les voix des membres des familles qui ont peiné longtemps et durement pour que l’enquête nationale devienne réalité. 

« Les survivants, les membres des familles et toutes les femmes et les filles autochtones ont le droit de s’attendre à mieux en ce qui concerne la protection de leurs droits fondamentaux liés à la sécurité de leur personne », a déclaré le Chef national Bellegarde.

 

L’Assemblée des Premières Nations est un organisme national qui représente les citoyens des Premières Nations du Canada. Suivez l’APN sur Twitter @AFN_Updates.

 

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Renseignements :

Alain Garon
Agent de communications bilingue
613 241-6789, poste 382
613 292-0857 (cellulaire)
[email protected] 

Jamie Monastyrski
Attaché de presse, bureau du Chef national
613 241-6789, poste 222
343 540-6179 (cellulaire)
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